II. LES CONDITIONS DE LA STABILITE NUCLEAIRE  

 

 

    Les noyaux  portant un nombre pair de neutrons et de protons sont stables. Il existe même des nombres magiques de protons et de neutrons, à savoir 2, 8, 20, 50, 82 et 126, qui conduisent aux noyaux les plus stables.

    La particule alpha elle-même est un noyau « deux fois magique » avec ses deux protons et ses deux neutrons.

 

    Voici un graphique représentant le nombre de neutons en fonction du nombre de protons, des nucléides connus.

 ./neutexc.gif (34816 octets)

 

    On trouve les noyaux stables dans une bande de stabilité entourée d’une mer d’instabilité.

    On remarque que au dessus de la bande de stabilité se situent les isotopes instables, qui ont une grande proportion en neutrons; ils sont dits riches en neutrons.

Ex :        4019K  --->  4020 Ca + 0-1 β

    Il y a émission de positon β- : électron négatif du noyau.

 

 

    On remarque que au dessous de la bande de stabilité, les isotopes on une faible proportion de neutrons  et sont dit riches en protons.

Ex :        3819K   --->   3818Ar + 0+1β  

    Il y a émission de positon β+ : électron positif du noyau.

    

 

Ces nucléides peuvent aussi  réduire leurs nombres de protons par capture d’électrons par le noyau.

Ex :       3818 Ar  +   0-1 e    --->   3717 Cl

            0-1 e : électron d’une orbitale atomique