Cette expérience nécessite que l’on travaille dans des conditions bien définies : en effet, on ne peut la réaliser qu’en travaillant avec un vide très poussé dans l’ampoule de verre, c’est-à-dire avec une pression réduite de l’ordre de 10-6mm Hg (millimètre de mercure).

Cette condition étant remplie, on chauffe ensuite le filament de l’ampoule en mettant le circuit électrique réalisé en marche par l’intermédiaire de la batterie : on dit que l’on chauffe par un effet thermoélectrique.

Ainsi, pour une température suffisamment élevée (et donc après un petit moment d’attente !), on observe l’apparition d’un courant grâce au milliampèremètre disposé, comme tout physicien averti vous le dira, en série dans le circuit électrique.

Et, qui dit présence de courant, implique forcément la circulation d’électrons dans le sens inverse de ce courant.

Ces particules, portant des charges négatives, ont ainsi été appelées ELECTRONS, premiers à être considérés comme un des constituants universels de la matière.

Ceci étant acquis, Joseph Thomson (physicien anglais, 1856-1940, prix Nobel en 1906) a ainsi pu déterminer, vers 1900, la valeur du rapport de la charge de l’électron sur la masse de l’électron, qui est :

                                               e- / m(e-)=-1,76.1011 C.kg-1

          

  e- =charge de l'électron; m( e- ) =masse de l'électron; C=Coulombs