Une fois que l’existence de ces noyaux atomiques eut été montrée, on constata qu’eux-mêmes n’étaient pas des particules simples, mais qu’ils étaient en fait constitués de 2 types de particules :
Les PROTONS (symbole p) : ils portent une charge positive +e et ont une masse approchant celle de l’atome d’hydrogène.
Les NEUTRONS (symbole n) : eux, par contre, ne sont pas chargés électriquement et ont une masse très proche de celle des protons précédents.
On leur donna alors, en quelque sorte, un « nom de famille » : en effet, on décida de regrouper le proton et le neutron sous le nom de NUCLEONS, d'où la "relation" suivante:
PROTONS + NEUTRONS = NUCLEONS
La connaissance de ces 3 composants de l'atome que sont donc l'électron, le proton et le neutron, amena Rutherford à suggérer un nouveau modèle de l'atome, beaucoup plus explicite et compréhensif que les précédents:
On voit donc bien que l'atome est constitué:
d'un noyau (chargé+), qui détient presque à lui seul toute la masse de l'atome. Les protons (nombre=Z) et les neutrons (nombre=N) décrits avant, s'y concentrent. Il en résulte donc que la charge totale du noyau est de +Ze et on a la relation:
A=Z+N avec: A=nombre de masse de l'atome et Z=numéro atomique.
d'électrons (chargés -), qui tournent ou gravitent autour du noyau dans un espace considéré comme très grand par rapport au volume du noyau: ils constituent ce qui s'appelle parfois: le nuage électronique de l'atome.