température, ainsi elle peut différer de la géométrie de référence donnée par le modèle SPC.

Par conséquent, le placement des charges et le moment dipolaire peuvent donc

changer en fonction des conditions d'état.

Un travail de comparaison a donc été effectué entre les propriétés du modèle TJE et celles du modèle SPC dans des conditions supercritiques. Les appellations modèle flexible et modèle rigide sont à mettre en rapport avec les modèles TJE et SPC respectivement.

 

 

 

 

b) Résultats

 

 

Des simulations moléculaires ont donc été réalisées pour , l'eau supercritique dans des domaines de températures allant de 773 à 1073 K et de densités allant de 115 à 659 kg/m3. Des données thermodynamiques, des fonctions de paires de corrélation, des spectres, des constantes diélectriques et différentes mesures du réseau de liaisons hydrogène ont entre autre été étudiés à partir de ces simulations. Il en résulte que par exemple, le modèle flexible de l'eau est plus fiable pour la prévision des pressions. D'autre part, l'accord entre les constantes diélectriques expérimentales et calculées pour ce modèle de l'eau flexible est meilleur que pour l'autre modèle, particulièrement pour les densités élevées. Ce même modèle présente également plus de liaisons hydrogène et plus de liaisons hydrogène persistantes que pour le modèle rigide. Quant aux caractéristiques de la structure de l'eau supercritique à des densités élevées, elles sont identiques pour les deux modèles de l'eau. Dans plusieurs cas l'inclusion de la flexibilité dans le modèle apporte une fiabilité supplémentaire au niveau des résultats, mais il existe des situations dans lesquelles elle n'entràine pas de changements fondamentaux. Pour conclure, nous pouvons ajouter que la flexibilité ne peut globalement qu'augmenter l'accord entre résultats théoriques et expérimentaux dans l'étude des propriétés de l'eau supercritique, et ceci sans apporter le moindre problème d'ordre calculatoire.

 

 

 

 

 

 

 

 

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