Pour quelles maladies prescrit-on l'homéopathie
?
Comment
fabrique-t-on les médicaments homéopathiques ?
Quel est le principe
de l'homéopathie, que signifient les dilutions 2CH, …30CH ?
Qui se soigne par
l'homéopathie ?
Quelle est
l'origine des médicaments homéopathiques ?
Comment se
forment les homéopathes et que vaut leur diplôme ?
Qui
pratique l'homéopathie en France ?
Quelle est
l'importance de l'industrie homéopathique?
Quelle est la
diffusion de l'homéopathie dans le monde ?
Le médicament
homéopathique dispose-t-il d'une réglementation particulière ?
Introduction
:
Et
oui, il s'agit de l'homéopathie : ces petits granules dans les tubes, ces
médicaments que l'on pense à tort qu'ils sont faits de rien. Souvent bon nombre
de personnes sont réticentes vis à vis de ce type de traitement, mais
connaissent-elles réellement ce que c'est que l'homéopathie ? Pour mieux
connaître cette médecine, il ne faut pas la contourner, mais il faut chercher à
comprendre comment elle fonctionne. Selon Samuel Hahnemann, le
fondateur de l'homéopathie, chaque patient est unique et son traitement doit
donc être personnalisé grâce à une écoute attentive et à une analyse fine de
ses symptômes de la part de l'homéopathe. C'est à cause de cette manière de
faire que très souvent les gens pensent à tort que l'homéopathie soigne les
malades et non les maladies. En effet, il a été prouvé scientifiquement depuis
le début de cette médecine que l'homéopathie soigne non seulement la personne
morale, mais aussi la personne physique. Par contre l'avantage de cette
médecine, qui ne se retrouve pas dans la plupart des autres, c'est que celle-ci
n'engendre pas d'effets secondaires et de plus ces médicaments ne sont pas
toxiques. Pour une future mère il est donc plus facile de se soigner avec de
l'homéopathie qu'avec toute autre sorte de médicaments.
Lorsque
vous aurez lu ces quelques questions et plus attentivement les réponses qui
suivent vous en saurez plus sur l'homéopathie, et peut-être serez-vous plus
convaincus de l'action de cette médecine.
On ne
peut pas soigner toutes les maladies avec l'homéopathie. Traditionnellement,
cette médecine s'applique aux maladies fonctionnelles, c'est à dire celles qui
sont dues aux perturbations du fonctionnement d'un organe et non pas à une
lésion de cet organe. Par contre, l'homéopathie ne peut être la principale
thérapeutique pour traiter les urgences, les maladies graves, les maladies
infectieuses. Mais attention, l'homéopathie ne doit pas se substituer à une
opération chirurgicale, ni aux vaccinations, même si ces dernières peuvent
modifier le terrain du patient. On peut donc dire que l'homéopathie est une
médecine complémentaire de l'allopathie.
Des
plantes, sauvages pour la plupart, sont réceptionnées fraîchement cueillies
dans les usines où des botanistes vérifient leur identité et leur qualité. Les
végétaux sont mis à macérer dans un mélange d'eau ultra filtrée et d'alcool à
95° pendant trois semaines. Après pressage et filtration, on recueille ce qu'on
appelle la teinture-mère, liquide de couleur jaune, brune ou noire, contenant
les principes actifs de la plante. C'est à partir de cette substance de base
que l'on procède manuellement aux dilutions hahnemaniennes successives. Chaque
dilution est suivie d'une agitation appelée dynamisation.
Granules
(2 à 3 mm de diamètre) et globules (plus petits), constitués d'un mélange de
lactose et de saccharose, sont ensuite imprégnés par les dilutions à l'aide de
robots. La dilution est pulvérisée sur les billes de façon quelle représente 1%
de la masse des granules. Enfin, il faut savoir que la menthe, le camphre et la
camomille s'opposent aux effets des médicaments homéopathiques.
L'homéopathie
est une pratique médicale reposant sur trois principes ou
lois : la similitude, l'infinitésimal et le
" terrain ". C'est en 1808 que Samuel Hahnemann créa le mot
homéopathie (homoios : semblable, pathos : souffrance).La similitude
se définit ainsi : toute substance capable d'induire expérimentalement, à
dose pondérale, des symptômes pathologiques chez un sujet sain, est
susceptible, à dose faible, spécialement préparée, de faire disparaître des
symptômes semblables chez le malade qui les présente.
Le
principe d'infinitésimalité repose sur le fait de réduire la quantité de
médicaments en diluant progressivement la substance active dans de l'eau
alcoolisée, jusqu'à obtenir des doses infinitésimales. C'est ce principe qui
très souvent est objet de controverse scientifique. Les dilutions se faisant au
centième, on les appelle " Centésimales Hanemenniennes ".
D'où l'inscription CH sur les tubes de granules.
Enfin,
l'homéopathie est une médecine qui considère le malade comme une globalité et
qui tient compte de sa constitution, de son tempérament et de sa sensibilité.
Il n'y a qu'un seul traitement valable pour une personne donnée.
Comment
obtenir de hautes dilutions :
L'homéopathie
s'adresse aussi bien aux nourrissons, aux enfants, aux adultes, qu'aux
personnes âgées. L'efficacité du traitement n'est pas une question d'âge. Mais
on peut remarquer que l'homéopathie est, par excellence, la médecine des
personnes en activité : efficace, rapide dans son action, sans effet
secondaire, elle permet de se soigner avec le minimum de contraintes. Voici
quelques chiffres qui sont intéressants :
o
6% des
Français utilisent régulièrement l'homéopathie (pour la plupart, des femmes de
plus de 35 ans appartenant aux catégories socioprofessionnelles moyennes et
supérieures).
o
34% des Français
déclarent s'être déjà soignés par homéopathie (il s'agit du même type de
personnes que cité auparavant)
o
35% qui
ne l'ont pas encore utilisée n'excluent pas de le faire.
o
Seuls 25%
de la population n'envisagent pas de se soigner par homéopathie.
Ces
chiffres sont bien encourageants pour la poursuite des traitements par
l'homéopathie.
Trois
mille " souches " environ constituent la pharmacopée homéopathique :
1200 substances d'origine végétale (80% de plantes indigènes, 20% d'exotiques),
1800 substances minérales ou chimiques (alumine, carbonate de calcium, soufre,
phosphore, sel marin…) et 60 produits animaux (abeille, fourmi, tarentule, …)
En
France, une fois diplômés en médecine, les futurs homéopathes se forment en
trois ans, soit dans l'une des huit facultés de médecine qui délivrent un
diplôme universitaire d'homéopathie, soit dans des établissements privés comme
l'Ecole française d'homéopathie ou ceux aidés financièrement par les
laboratoires pharmaceutiques. Mais à ce jour, l'homéopathie n'est pas une
" spécialité " comparable à celle des cardiologues ou à la
" compétence " des allergologues. Les diplômes
universitaires sont de valeur inégale et l'enseignement des écoles privées, de
qualité et de durée variables, n'est ni évalué ni sanctionné par un diplôme.
Par contre nous pouvons remarquer que comme tout autre médecin, l'homéopathe se
" recycle " toujours.
D'après
la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM), il y a 1397 médecins
homéopathes. On peut compter en France, en 1995, environ 3000 médecins
généralistes qui sont inscrits au Conseil de l'Ordre avec la mention
" orientation
homéopathie ", en 1998, ils étaient 5000. De plus 13000 médecins
généralistes libéraux sont prescripteurs occasionnels d'homéopathie. Enfin, il
y a plus de 500 médecins spécialistes, dont plus de 100 pédiatres.
Le
chiffre d'affaires mondial des médicaments homéopathiques est estimé à 6
milliards de francs, dont près de 2 en France. Cela représente environ 1% du
marché mondial de la pharmacie. L'industrie homéopathique française, Boiron et Dolisos,
est la plus importante au monde. En 1996, Boiron annonçait un chiffre
d'affaires de 1.25 milliards de francs. Quant à Dolisos, il affichait la même
année un chiffre d'affaires de 600 millions de francs. Mais ces chiffres
d'affaires restent tout de même faibles comparés à ceux des laboratoires
allopathiques : par exemple, le chiffre d'affaires de Boiron est 10 fois
moins important que celui de Mérieux , ou encore il est 100 fois inférieur à
celui de Rhône-Poulenc Rorer.
Le
chiffre d'affaires mondial des médicaments homéopathiques est estimé à 6
milliards de francs, dont près de 2 en France. Cela représente environ 1% du
marché mondial de la pharmacie. L'industrie homéopathique française, Boiron et
Dolisos, est la plus importante au monde. En 1996, Boiron annonçait un chiffre
d'affaires de 1.25 milliard de francs. Quant à Dolisos, il affichait la même
année un chiffre d'affaires de 600 millions de francs. Mais ces chiffres
d'affaires restent tout de même faibles comparés à ceux des laboratoires
allopathiques : par exemple, le chiffre d'affaires de Boiron est 10 fois
moins important que celui de Mérieux , ou encore il est 100 fois inférieur à
celui de Rhône-Poulenc Rorer.
Comme
tous les médicaments commercialisés en France, les médicaments homéopathiques
répondent à une stricte réglementation en matière de vente. Avec cependant une
différence. Tout médicament doit satisfaire aux trois critères de qualité
pharmaceutique, de sécurité/innocuité et d'efficacité, démontrées par les
essais cliniques de phases I et II . Toutefois, étant donné la longue
tradition de la pharmacopée homéopathique s'appuyant sur les Matières
médicales, les médicaments homéopathiques sans indication thérapeutique
sont dispensés d'essais cliniques. Ils bénéficient d'un
" enregistrement ", sorte d'autorisation de mise sur le
marché allégée, tout comme les produits de phytothérapie ou même tout
médicament allopathique identique à un médicament déjà existant.
Cette
médecine qu'est l'homéopathie n'est peut-être pas toujours facile à comprendre,
mais il faut toujours essayer d'autant plus que ces médicaments sont remboursés
par la sécurité sociale, depuis les années 50, lorsque Jean et Henri Boiron ont
déposé des dossiers scientifiques de médicaments homéopathiques convaincants
auprès du ministère de la Santé. De plus ces médicaments sont très faciles à
utiliser comme par exemple le compte-granules intégré, dont voici le
fonctionnement :